Environnement

Entretien avec Bruno Monti – Vice Président à l’environnement

Modifié le 21/03/2022
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Nous devons travailler en synergie et en partenariat avec l’ensemble des usagers, des riverains, des agriculteurs et des structures de gestions existantes.

Lors de la consultation des élus communautaires dans le cadre de votre projet de territoire, le volet environnemental est arrivé en bonne place. Quelles sont les principales préoccupations relevées ?

Bruno Monti : « Pour 80% des personnes interrogées, la priorité est l’eau et ses déclinaisons : la gestion des cours d’eau, des affluents, des plans d’eau et tout ce qui est lié aux milieux humides, mais également la qualité de l’eau et son incidence sur la consommation. Ensuite vient la forêt : la qualité des boisements, le bois comme ressource énergétique et la gestion des massifs forestiers. Et c’est bien légitime puisque nous avons, sur la communauté de communes, la densité forestière la plus importante du bergeracois. Deux autres préoccupations sont à noter : la préservation des milieux agricoles et/ou naturels et la question de l’énergie avec un intérêt particulier pour l’hydroélectrique lié au fait que nous avons deux barrages sur notre communauté de communes».

Certaines actions sont déjà inscrites dans le Contrat de relance porté par l’État à l’échelle du Grand Bergeracois. Pouvez-vous en citer quelques unes?

BM : « En effet la communauté de communes s’engage dans une démarche structurante de mise aux normes et d’économie d’énergie, dans ce contrat qui relève d’un cadre territorial plus large que le notre. Par exemple, les travaux de la salle Calypso de Beaumontois en Périgord ont été réalisés cette année, l’installation d’une pompe à chaleur dans la piscine de la Guillou à Lalinde est en cours de programmation ainsi qu’une opération de réhabilitation de l’ancienne école de Cadouin. Des travaux importants sur le Canal de Lalinde sont programmés sur 10 ans et la construction d’une vélo-route voie verte, en partie réalisée, a pour vocation le développement touristique et l’attractivité du territoire. Ce sont des actions qui répondent à des besoins ponctuels qui en complètent d’autres menés depuis plusieurs années et qui commencent à porter leurs fruits».


Ces actions ponctuelles qui correspondent à des besoins structurels ne répondent pas directement aux préoccupations listées plus haut à l’échelle de l’intercommunalité. Comment les satisfaire ?

BM : « Au-delà de ces actions ponctuelles, il existe des démarches plus englobantes que nous souhaitons développer et qui s’inscrivent dans du long terme. Par exemple, une charte forestière des usages de l’exploitation a déjà été initiée sur la forêt de la Bessède. Nous souhaitons élargir cette démarche à d’autres zones forestières. Prochainement, nous allons lancer une étude en concertation avec le Conservatoire Régional des Espaces Naturels sur l’ensemble de nos massifs forestiers (forêt de la Bessède, forêt de Liorac, forêt de Lanquais…). Ce qui permettra d’identifier les zones de « vieux boisements » de 100 ans, voir plus encore.

En 2021 a été crée le service de l’Habitat en partenariat avec le CAUE, pour conseiller gratuitement les habitants sur des solutions pour améliorer les performances énergétiques de leur logement.

En plus de ses études et services d’accompagnement, pour parvenir à préserver la diversité des espèces et la géodiversité (c’est à dire l’ensemble des éléments du sous-sol qui constituent un système organisé), l’intérêt serait de travailler en milieu associé, c’est à dire de concilier la trame verte (milieux naturels et forestiers) et bleue (milieux aquatiques et gestion des cours d’eau) qui désignent depuis le Grenelle de l’Environnement en 2007 les « corridors de biodiversité ».
C’est à dire créer une dynamique pour permettre aux espèces animales et végétales de se déplacer librement et lutter contre la fermeture des paysages ».

Ce sont des questions complexes qui nécessitent l’adhésion d’acteurs et de structures aussi bien privées que publiques. Comment la communauté de communes se positionne t-elle dans cette démarche ?

BM : « Nous avons un rôle fédérateur pour créer les conditions d’une large concertation. Cela signifie que nous devons travailler en synergie et en partenariat avec l’ensemble des usagers, des riverains, des agriculteurs et des structures de gestions existantes. Dans ce sens nous pouvons dire que nous sommes des facilitateurs. Par exemple, même si l’incidence climatique sur la gestion de l’eau est très vaste, nous pouvons agir et veiller à rendre cette gestion cohérente. Nous pouvons également prévenir la sécheresse en développant des lacs de retenue, à terme cela peut avoir des impacts environnementaux et d’usages très importants.
Une large concertation peut nous permettre de définir une logique de gestion et faire en sorte que cela soit cohérent dans un contexte de territoire plus vaste».

 

 

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